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L.M. 1999, c. 37
LOI SUR LES INFIRMIÈRES AUXILIAIRES
(Date de sanction : 14 juillet 1999)
SA MAJESTÉ, sur l'avis et avec le consentement de l'Assemblée législative du Manitoba, édicte :
DÉFINITIONS
Les définitions qui suivent s'appliquent à la présente loi.
« Conseil » Le Conseil d'administration de l'Ordre. ("board")
« directeur général » Le directeur général de l'Ordre nommé en application de la présente loi. ("executive director")
« infirmière auxiliaire » Personne inscrite à titre d'infirmière auxiliaire en exercice sous le régime de la présente loi. ("licensed practical nurse")
« infirmière auxiliaire diplômée » Personne dont le nom est inscrit sur le registre des infirmières auxiliaires diplômées en vertu de la présente loi. ("graduate practical nurse")
« membre » Personne inscrite sous le régime de la présente loi. ("member")
« ministre » Le ministre chargé par le lieutenant-gouverneur en conseil de l'application de la présente loi. ("minister")
« Ordre » L'Ordre des infirmières et des infirmiers auxiliaires du Manitoba. ("college")
« programme de formation d'infirmières auxiliaires » Programme qu'approuve le Conseil à titre d'exigence préalable à l'inscription sous le régime de la présente loi. ("practical nursing education program")
« registre » Tout registre établi sous le régime de la présente loi. ("register")
« règlements » Règlements pris en vertu de l'article 51. ("regulations")
« règlements administratifs » Règlements administratifs de l'Ordre pris en vertu de l'article 52. ("by-laws")
« représentant du public » Personne qui n'est pas et n'a jamais été inscrite sous le régime de la présente loi et qui n'est pas membre d'une profession de la santé régie par une loi de l'Assemblée législative dont l'application relève du ministre. ("public representative")
« tribunal » La Cour du Banc de la Reine. ("court")
EXERCICE DE LA PROFESSION D'INFIRMIÈRE AUXILIAIRE
Exercice de la profession d'infirmière auxiliaire
L'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire consiste pour une personne à fournir des soins infirmiers afin d'évaluer et de traiter des affections, de promouvoir la santé, de prévenir la maladie et d'aider des particuliers, des familles et des groupes à atteindre un état de santé optimal.
Seules les infirmières auxiliaires peuvent :
a) explicitement ou implicitement se présenter comme des infirmières auxiliaires ou des personnes ayant le droit d'exercer la profession d'infirmière auxiliaire à titre d'infirmière auxiliaire;
b) utiliser des enseignes, des affiches, des titres ou de la publicité laissant entendre qu'elles sont des infirmières auxiliaires.
Seules les infirmières auxiliaires peuvent employer le titre de « infirmière auxiliaire », une variante ou une abréviation de ce titre ou un équivalent dans une autre langue.
ORDRE DES INFIRMIÈRES ET DES INFIRMIERS AUXILIAIRES DU MANITOBA
L'Association des infirmières auxiliaires du Manitoba est maintenue à titre de personne morale sous le nom d'Ordre des infirmières et des infirmiers auxiliaires du Manitoba.
L'Ordre gère ses activités et dirige ses membres dans le respect de l'intérêt public.
L'Ordre a la capacité d'une personne physique et, sous réserve des autres dispositions de la présente loi, les droits, les pouvoirs et les privilèges d'une telle personne.
Sont membres de l'Ordre les personnes dont le nom est inscrit à un registre et qui ont payé les droits que prévoient les règlements administratifs.
L'Ordre tient une assemblée générale au moins une fois par année ainsi que les assemblées générales extraordinaires que le Conseil juge indiquées. S'il reçoit une demande signée par au moins 5 % des membres de l'Ordre habilités à voter, le Conseil convoque une assemblée générale extraordinaire pour traiter du sujet mentionné à la demande.
Il est donné avis aux membres de la date, de l'heure et du lieu des assemblées que vise le paragraphe (5) conformément aux règlements administratifs.
Les membres qui sont des infirmières auxiliaires ont le droit de voter aux assemblées de l'Ordre.
L'Ordre :
a) permet au public d'assister à ses assemblées et aux réunions du Conseil, sauf s'il estime qu'une séance privée est nécessaire afin que soient étudiées des questions confidentielles ou personnelles concernant un particulier;
b) met ses règlements administratifs à la disposition du public;
c) tient des assemblées publiques, à la discrétion du Conseil, afin d'expliquer son rôle et d'inviter le public à lui faire part de ses commentaires.
Est constitué par les présentes le Conseil, organisme dirigeant de l'Ordre.
Gestion des activités de l'Ordre
Le Conseil :
a) gère les activités de l'Ordre;
b) exerce les droits, les pouvoirs et les privilèges de l'Ordre, au nom et pour le compte de ce dernier.
Le Conseil se compose d'au moins douze personnes qui sont soit des membres de l'Ordre, soit des représentants du public.
Au moins le tiers des membres du Conseil sont des représentants du public.
Règlements administratifs – élection et nomination
Les membres du Conseil sont nommés ou élus conformément aux règlements administratifs.
Les membres du Conseil élisent parmi eux les dirigeants de l'Ordre que prévoient les règlements administratifs, et ce, de la manière et pour les mandats que prévoient également ceux-ci.
Le Conseil décide, par règlement administratif, de la rémunération et des indemnités à verser à ses membres.
Directeur général et membres du personnel
Le Conseil nomme un directeur général parmi les membres de l'Ordre et peut nommer des vérificateurs et des enquêteurs pour l'application de la présente loi. Sous réserve des directives du Conseil, le directeur général peut nommer les autres membres du personnel nécessaires à l'exercice des activités de l'Ordre.
Le Conseil crée :
a) un comité permanent chargé de recruter et de désigner les représentants du public devant siéger au Conseil et aux comités de l'Ordre;
b) un comité permanent chargé d'approuver les programmes de formation d'infirmières auxiliaires;
c) les autres comités qu'il juge nécessaires.
INSCRIPTION
REGISTRES
Sous réserve des directives du Conseil, le directeur général tient les registres suivants :
a) le registre des infirmières auxiliaires en exercice;
b) le registre des infirmières auxiliaires diplômées;
c) le registre des étudiants;
d) tout autre registre que prévoient les règlements.
Le registre des infirmières auxiliaires en exercice et le registre des infirmières auxiliaires diplômées contiennent :
a) le nom des infirmières auxiliaires en exercice et des infirmières auxiliaires diplômées, leur adresse professionnelle et leur numéro de téléphone au travail;
b) les conditions rattachées aux certificats d'inscription;
c) une mention de chaque annulation et suspension de certificat d'inscription;
d) le résultat de chaque instance disciplinaire ayant donné lieu à une conclusion que vise l'article 42;
e) les renseignements réglementaires qui doivent y figurer.
Communication des renseignements
Il est possible d'obtenir, durant les heures normales de bureau, les renseignements mentionnés plus bas que contiennent les registres :
a) les renseignements prévus aux alinéas (2)a) et b);
b) les renseignements prévus à l'alinéa (2)c) qui se rapportent à une suspension en vigueur;
c) le résultat de chaque instance disciplinaire qui a été menée à terme au cours des six années ayant précédé la création ou la dernière mise à jour des registres et dans le cadre de laquelle, selon le cas :
(i) le certificat d'inscription d'un membre a été annulé ou suspendu ou a été assorti de conditions,
(ii) un membre a été tenu de payer une amende ou de comparaître afin de recevoir un blâme;
d) les renseignements qui sont réputés publics en vertu des règlements.
DEMANDES D'INSCRIPTION
Inscription des infirmières auxiliaires
Le directeur général approuve les demandes d'inscription à titre d'infirmière auxiliaire des candidats qui :
a) sont titulaires d'un diplôme décerné dans le cadre d'un programme de formation d'infirmières auxiliaires ou remplissent les critères de compétence qu'approuve le Conseil;
b) ont réussi les examens qu'exige le Conseil, le cas échéant;
c) prouvent que leur nom n'a pas été radié pour un motif valable, au Canada ou ailleurs, d'un registre des personnes autorisées à :
(i) exercer la profession d'infirmière auxiliaire, d'infirmière ou d'infirmière psychiatrique,
(ii) exercer la profession d'aide-infirmière;
d) prouvent qu'un organisme de réglementation régissant l'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire, d'infirmière, d'infirmière psychiatrique ou d'aide-infirmière au Canada ou ailleurs ne les a pas suspendus en raison d'une faute professionnelle;
e) paient les droits que prévoient les règlements administratifs;
f) satisfont aux autres exigences réglementaires.
Le directeur général peut assujettir toute approbation aux conditions qu'il estime indiquées. Le membre dont l'inscription fait l'objet de conditions doit s'y conformer.
Le directeur général porte au registre voulu le nom des personnes dont la demande d'inscription est approuvée.
Le directeur général avise par écrit les personnes ayant présenté une demande d'inscription à titre d'infirmière auxiliaire en exercice ou d'infirmière auxiliaire diplômée du rejet ou de l'approbation conditionnelle de leur demande, leur indique les motifs de sa décision et les informe de leur droit d'interjeter appel de la décision au Conseil.
APPEL
Les personnes dont la demande d'inscription à titre d'infirmière auxiliaire en exercice ou d'infirmière auxiliaire diplômée est rejetée ou approuvée conditionnellement par le directeur général peuvent interjeter appel de la décision au Conseil.
Il est fait appel de la décision que le directeur général a rendue en vertu de l'article 9 par voie de dépôt d'un avis écrit motivé auprès du Conseil dans les 30 jours qui suivent la réception par la personne de l'avis de la décision.
Dès qu'il reçoit un avis d'appel, le Conseil fixe la date de l'appel, lequel doit avoir lieu dans les 90 jours qui suivent la réception de l'avis. Il donne par écrit à la personne interjetant appel un avis lui indiquant la date, l'heure et le lieu de l'audition de l'appel.
La personne qui porte en appel la décision du directeur général a le droit de comparaître en compagnie de son avocat et de faire des observations au Conseil au cours de l'appel.
Le directeur général remet au Conseil une copie de l'avis envoyé au candidat en application de l'article 9 ainsi que des copies des documents qu'il a examinés au moment où il a rendu la décision faisant l'objet de l'appel.
Le Conseil peut avoir recours aux services d'un avocat.
Le Conseil statue sur l'appel dans les 90 jours suivant l'audience et peut rendre les décisions qu'aurait pu rendre le directeur général.
Avis de la décision rendue en appel
Dans les 30 jours qui suivent la date à laquelle il a rendu sa décision concernant l'appel, le Conseil en donne un avis écrit à la personne qui a interjeté l'appel.
Les personnes dont la demande d'inscription à titre d'infirmière auxiliaire en exercice ou d'infirmière auxiliaire diplômée est rejetée par le Conseil ou approuvée conditionnellement peuvent interjeter appel de la décision au tribunal en déposant un avis d'appel dans les 30 jours suivant la date à laquelle elles ont reçu l'avis de la décision du Conseil en application du paragraphe 10(8).
L'appel est fondé sur le dossier de l'instance devant le Conseil.
Le directeur général remet à la personne qui porte en appel la décision du Conseil, à la demande et aux frais de celle-ci, une copie conforme du dossier de l'instance et des documents que le Conseil a examinés au moment où il a rendu sa décision.
Après avoir entendu l'appel, le tribunal peut, selon le cas :
a) rendre la décision qui, à son avis, aurait dû être rendue;
b) renvoyer la question au Conseil pour qu'il l'étudie de nouveau conformément aux directives qu'il lui donne.
INSCRIPTION DES ÉTUDIANTS
Le directeur général approuve les demandes d'inscription à titre d'étudiant des candidats qui :
a) étudient dans le cadre d'un programme de formation d'infirmières auxiliaires qu'approuve l'Ordre;
b) paient les droits que prévoient les règlements administratifs;
c) observent les autres exigences réglementaires.
Les personnes dont la demande d'inscription à titre d'étudiant est rejetée peuvent interjeter appel du refus au Conseil, auquel cas l'article 10 s'applique avec les adaptations nécessaires.
CERTIFICAT D'INSCRIPTION
Sur paiement des droits que prévoient les règlements administratifs, un certificat d'inscription est délivré aux membres dont le nom figure au registre des infirmières auxiliaires en exercice ou au registre des infirmières auxiliaires diplômées. Le certificat indique le genre d'inscription et la date de son expiration et doit faire mention des conditions ou des restrictions imposées, le cas échéant.
ANNULATION DE L'INSCRIPTION
Annulation de l'inscription – fraude
S'il a des motifs raisonnables de croire qu'un candidat a obtenu son inscription en faisant des assertions ou des déclarations fausses ou frauduleuses, le directeur général en fait rapport au Conseil qui peut lui ordonner d'annuler le certificat d'inscription en question. Le directeur général annule alors le certificat d'inscription et en avise par écrit le candidat.
Annulation de l'inscription – condamnation
Le Conseil peut ordonner au directeur général d'annuler le certificat d'inscription d'un membre qui a été reconnu coupable d'une infraction relative à son aptitude à exercer la profession d'infirmière auxiliaire. Il doit d'abord aviser le membre de son intention et lui donner l'occasion de faire des observations.
Les membres dont le certificat d'inscription est annulé en application du présent article peuvent porter la décision en appel devant le tribunal, auquel cas l'article 11 s'applique avec les adaptations nécessaires.
RECYCLAGE PROFESSIONNEL
Programme de recyclage professionnel
Le Conseil établit un programme de recyclage professionnel prévoyant la surveillance de l'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire. Le programme peut notamment prévoir :
a) la vérification de la compétence professionnelle des membres;
b) la vérification, en conformité avec la présente loi, de la manière dont la profession est exercée par les membres;
c) l'obligation pour les membres de participer à des programmes de recyclage et de perfectionnement professionnels.
PLAINTES
Les définitions qui suivent s'appliquent à la présente partie.
« conduite » S'entend notamment d'un acte ou d'une omission. ("conduct")
« membre faisant l'objet de l'enquête » Membre ou ancien membre qui fait l'objet d'une enquête ou dont la conduite fait l'objet d'une audience sous le régime de la présente partie. ("investigated member")
COMITÉ D'ENQUÊTE
Le Conseil nomme un comité d'enquête constitué :
a) d'un membre de l'Ordre qui assume la présidence du Comité;
b) des autres membres de l'Ordre et des représentants du public qu'il nomme.
Au moins le tiers des membres du Comité d'enquête sont des représentants du public.
Toute personne peut déposer par écrit auprès du directeur général une plainte relative à la conduite d'un membre. La plainte est traitée conformément à la présente partie.
Les plaintes qui sont déposées contre un ancien membre après l'annulation, la suspension ou le non-renouvellement de son inscription en vertu de la présente loi et qui portent sur la conduite de ce dernier avant la prise de l'une de ces mesures peuvent être traitées dans les cinq ans suivant la date de l'événement, comme si l'inscription de l'ancien membre était encore en vigueur.
Le directeur général renvoie au Comité d'enquête :
a) les plaintes déposées en vertu de l'article 18;
b) toute autre question qu'il juge utile de renvoyer.
Lorsque lui est renvoyée une plainte ou une autre question, le Comité d'enquête peut tenter de résoudre le problème de façon informelle s'il estime que les circonstances le justifient.
Lorsque le plaignant n'est pas satisfait du règlement de la plainte par voie de processus informel, le Comité d'enquête ordonne la tenue d'une enquête sur la conduite du membre visé et nomme un enquêteur à cette fin. Le Comité peut également prendre ces mesures à l'égard d'une plainte ou de toute autre question qui lui est renvoyée s'il l'estime indiqué.
L'enquêteur peut retenir les services d'avocats et employer les autres experts qu'il estime nécessaires.
L'enquêteur nommé en vertu du paragraphe (1) peut :
a) exiger que le membre faisant l'objet de l'enquête ou tout autre membre lui remette les dossiers, les documents et les objets qui peuvent être utiles à l'enquête et qui sont en sa possession ou dont il a la garde;
b) exiger que le membre faisant l'objet de l'enquête ou tout autre membre se présente devant lui afin d'être interrogé;
c) ordonner qu'une inspection ou une vérification soit faite relativement à l'exercice de la profession par le membre faisant l'objet de l'enquête.
Défaut de production de dossiers
L'Ordre peut demander au tribunal de rendre une ordonnance :
a) enjoignant à un membre de remettre à l'enquêteur les dossiers, les documents et les objets qu'il a en sa possession ou dont il a la garde, s'il est prouvé qu'il ne les a pas produits lorsque l'enquêteur les lui a demandés;
b) enjoignant à une personne de remettre à l'enquêteur les dossiers, les documents et les objets qu'elle a en sa possession ou dont elle a la garde et qui ont ou peuvent avoir trait à la plainte faisant l'objet de l'enquête.
L'enquêteur peut examiner toute autre question qui est soulevée au cours de l'enquête et qui se rapporte à la conduite professionnelle ou au niveau de compétence professionnelle du membre faisant l'objet de l'enquête.
À la fin de l'enquête, l'enquêteur fait rapport de ses conclusions au Comité d'enquête.
DÉCISION DU COMITÉ D'ENQUÊTE
Après un examen ou une enquête, le Comité d'enquête peut :
a) ordonner le renvoi de la totalité ou d'une partie de la question au Comité de discipline;
b) ordonner qu'aucune autre mesure ne soit prise;
c) accepter que le membre renonce volontairement à son certificat d'inscription;
d) blâmer le membre dans le cas suivant :
(i) au moins un de ses membres a rencontré le membre et celui-ci a consenti à recevoir un blâme,
(ii) il a décidé qu'aucune mesure ne doit être prise contre le membre, à l'exception du blâme;
e) renvoyer la question pour médiation s'il conclut que la plainte vise uniquement le plaignant et le membre et si les deux parties consentent à la médiation;
f) conclure un accord avec le membre ou accepter un engagement du membre au sujet de l'une ou plusieurs des choses suivantes :
(i) l'évaluation de la capacité ou de l'aptitude du membre à exercer la profession d'infirmière auxiliaire,
(ii) le counseling ou le traitement que doit recevoir le membre,
(iii) la surveillance ou la supervision de la manière dont le membre exerce la profession d'infirmière auxiliaire,
(iv) le programme d'études en rééducation professionnelle déterminé que doit réussir le membre,
(v) l'imposition de conditions touchant le certificat d'inscription du membre;
g) prendre les autres mesures qu'il estime indiquées dans les circonstances et qui sont compatibles avec la présente loi, les règlements ou les règlements administratifs.
Question non réglée par la médiation
Les questions qui ont été renvoyées pour médiation en vertu de l'alinéa (1)e) et qui ne peuvent être réglées sont renvoyées au Comité d'enquête, qui peut prendre toute autre décision en vertu du paragraphe (1) qu'il estime indiquée.
Le Comité d'enquête remet au membre et au plaignant un avis écrit indiquant la décision qu'il a rendue ainsi que les motifs de celle-ci.
Sous réserve de l'alinéa (1)d), le Comité d'enquête n'est pas obligé, avant de rendre une décision en vertu du présent article, de tenir une audience ou de permettre à une personne de comparaître ou de faire des observations officielles.
Le Comité d'enquête peut avoir recours aux services d'un avocat.
Les conditions qui font l'objet de l'accord ou de l'engagement visé par le sous-alinéa 23(1)f)(v) peuvent comprendre les conditions que prévoit le paragraphe 26(3).
Le Comité d'enquête peut ordonner au membre de payer la totalité ou une partie des frais de l'enquête et des frais que l'Ordre a engagés afin de s'assurer du respect des conditions applicables au droit du membre d'exercer la profession d'infirmière auxiliaire conformément à l'accord conclu en vertu du sous-alinéa 23(1)f)(v).
BLÂME
Le Comité d'enquête peut exiger que le membre qui est blâmé en vertu de l'alinéa 23(1)d) comparaisse en personne devant lui.
Le Comité d'enquête peut rendre public le fait qu'un membre a été blâmé et peut divulguer son nom et les circonstances qui ont entraîné le blâme.
Le Comité d'enquête peut ordonner au membre qui fait l'objet d'un blâme de payer la totalité ou une partie des frais d'enquête.
RENONCIATION VOLONTAIRE À L'INSCRIPTION
Renonciation volontaire à l'inscription
Avant que ne soit rétablie l'inscription d'un membre, le Comité d'enquête peut, s'il accepte la renonciation volontaire prévue à l'alinéa 23(1)c), ordonner au membre de faire d'une façon que jugent satisfaisante les personnes ou les comités qu'il désigne, l'une ou plusieurs des choses suivantes :
a) recevoir du counseling ou un traitement;
b) suivre un programme d'études déterminé;
c) faire un stage sous surveillance.
Le Comité d'enquête peut ordonner au membre de payer les frais que l'Ordre a engagés afin de s'assurer du respect de l'ordre donné en vertu du paragraphe (1) ainsi que la totalité ou une partie des frais d'enquête engagés jusqu'au moment de la prise d'effet de la renonciation volontaire.
Conditions de rétablissement du droit d'exercice
La renonciation volontaire demeure en vigueur jusqu'à ce que le Comité d'enquête soit convaincu que la conduite ou la plainte visée par l'enquête a été corrigée ou réglée. Le Comité peut alors imposer au membre qui a fait l'objet de l'enquête des conditions relatives à son droit d'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire, notamment une ou plusieurs des conditions suivantes :
a) restreindre son exercice;
b) exercer sous surveillance;
c) ne pas exercer seul;
d) permettre des vérifications périodiques concernant l'exercice de sa profession;
e) permettre la vérification périodique de ses dossiers;
f) faire des rapports au Comité ou au directeur général sur des questions précises;
g) respecter toute autre condition que le Comité juge indiquée dans les circonstances.
Le Comité peut aussi ordonner au membre de payer la totalité ou une partie des frais que l'Ordre a engagés afin de s'assurer du respect de ces conditions.
APPEL INTERJETÉ PAR LE PLAIGNANT
Le plaignant peut interjeter appel au Conseil de la décision qu'a rendue le Comité d'enquête en vertu de l'alinéa 23(1)b), c) ou f).
Il est fait appel de la décision que le Comité d'enquête a rendue en vertu du paragraphe 23(3) par voie d'expédition par la poste au directeur général d'un avis dans les 30 jours suivant la date à laquelle le plaignant est avisé de la décision.
Après avoir entendu un appel en vertu du présent article, le Conseil prend l'une ou plusieurs des mesures suivantes :
a) il rend la décision que le Comité d'enquête aurait dû rendre, selon lui;
b) il annule, modifie ou confirme la décision du Comité d'enquête;
c) il renvoie la question au Comité d'enquête pour qu'il l'étudie de nouveau conformément aux directives qu'il lui donne.
Le Conseil avise par écrit le membre et le plaignant de sa décision et des motifs de celle-ci.
Le Conseil n'est pas obligé, avant de rendre une décision en vertu du présent article, de tenir une audience ou de permettre à une personne de comparaître ou de faire des observations orales. Toutefois, il doit donner au membre qui fait l'objet de l'enquête et au plaignant la possibilité de présenter des observations écrites.
SUSPENSION DU CERTIFICAT D'INSCRIPTION JUSQU'AU PRONONCÉ DE LA DÉCISION
Suspension du certificat d'inscription
Par dérogation aux autres dispositions de la présente loi, le Comité d'enquête peut ordonner au directeur général soit de suspendre le certificat d'inscription de tout membre dont la conduite compromet ou risque de compromettre sérieusement la sécurité du public, soit de lui imposer des conditions relativement à l'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire en attendant le résultat de la procédure intentée en vertu de la présente partie.
Avis de suspension ou d'imposition de conditions
Lorsqu'il reçoit un ordre en vertu du paragraphe (1), le directeur général signifie sans délai au membre et, le cas échéant, à l'employeur de ce dernier un avis de suspension du certificat d'inscription ou un avis d'imposition de conditions d'exercice.
Appel de la suspension ou de l'imposition de conditions
Le membre dont le certificat d'inscription est suspendu ou dont l'exercice de la profession est assujetti à des conditions en vertu du paragraphe 28(1) peut, par avis écrit envoyé au directeur général, interjeter appel de la suspension ou de l'imposition des conditions au Conseil.
Le Conseil tient une audience dans les 30 jours suivant la date à laquelle il reçoit du directeur général l'avis d'appel.
Droit de comparaître et de se faire représenter
L'Ordre et le membre peuvent comparaître à l'audience et s'y faire représenter par un avocat. Le Conseil peut également avoir recours aux services d'un avocat.
Après avoir entendu un appel en vertu du présent article, le Conseil décide si la suspension ou l'imposition des conditions d'exercice doit être annulée, modifiée ou confirmée et peut rendre une ordonnance quant aux frais qui peuvent découler de sa décision.
Le membre peut demander au tribunal d'ordonner la suspension, en attendant le résultat de la procédure intentée en vertu de la présente partie, de la décision que rend le Comité d'enquête en vertu de l'article 28. La requête est déposée au tribunal et une copie de celle-ci est signifiée au directeur général.
DISPOSITIONS DIVERSES
Renvoi au Comité de discipline
Le Comité d'enquête peut, malgré toute autre mesure qu'il a prise, à l'exclusion d'un blâme, renvoyer à tout moment au Comité de discipline la plainte ou la question de la conduite ayant fait l'objet de l'enquête.
Par dérogation aux autres dispositions de la présente loi, le Comité d'enquête peut divulguer aux autorités policières les renseignements sur les activités criminelles possibles d'un membre qui ont été obtenus au cours d'une enquête portant sur la conduite de celui-ci.
COMITÉ DE DISCIPLINE
Le Conseil nomme un Comité de discipline constitué :
a) d'une infirmière auxiliaire qui fait partie de l'Ordre et qui assume la présidence du Comité;
b) d'autres membres de l'Ordre, d'anciens membres de l'Ordre, de représentants du public et d'autres personnes.
Au moins le tiers des membres du Comité de discipline sont des représentants du public.
Sélection d'un comité d'audience
Dans les 30 jours suivant le renvoi d'une question au Comité de discipline, la personne qui assume la présidence choisit un comité d'audience au sein du Comité.
Composition des comités d'audience
Les comités d'audience se composent d'au moins trois membres, dont un représentant du public.
Ne peuvent faire partie d'un comité d'audience les personnes qui ont participé à l'examen de la question devant faire l'objet de l'audience ou à l'enquête portant sur cette question.
Le comité d'audience peut poursuivre l'audience même si un de ses membres ne peut continuer d'occuper son poste lorsqu'au moins trois membres du comité, dont un représentant du public, font encore partie du comité.
AUDIENCE
Une fois constitués, les comités d'audience tiennent une audience.
L'audience commence dans les 120 jours suivant la date du renvoi de la question au Comité de discipline, à moins que le membre faisant l'objet de l'enquête n'accepte par écrit une date ultérieure.
Au moins 30 jours avant la tenue de l'audience, le directeur général signifie un avis d'audience au plaignant et au membre faisant l'objet de l'enquête. Dans cet avis, il indique la date, l'heure et le lieu de l'audience et donne une description générale de la nature de la plainte ou de la question faisant l'objet de l'audience.
Le directeur général peut donner un avis public de l'audience de la façon qu'il estime convenable, mais ne peut y indiquer le nom du membre faisant l'objet de l'enquête.
L'Ordre et le membre faisant l'objet de l'enquête peuvent comparaître à une audience et s'y faire représenter par un avocat. Le comité d'audience peut également avoir recours aux services d'un avocat.
La personne qui assume la présidence du comité d'audience peut ajourner l'audience.
Enregistrement des témoignages
Les témoignages oraux produits à l'audience sont enregistrés.
Examen préalable de la preuve documentaire
Avant l'audience, le membre faisant l'objet de l'enquête doit avoir la possibilité d'examiner la preuve documentaire et les témoignages écrits qui seront produits ainsi que les rapports dont le contenu sera présenté à titre de preuve.
Fourniture de la preuve documentaire
Le membre faisant l'objet de l'enquête qui a l'intention d'utiliser, à l'audience, de la preuve documentaire, des témoignages écrits ou des rapports en fournit une copie à l'Ordre avant l'audience.
Si le membre faisant l'objet de l'enquête ou l'Ordre a l'intention d'appeler un expert à témoigner à l'audience et que celui-ci n'ait pas préparé de rapport, un résumé du témoignage de l'expert, y compris ses conclusions et ses opinions, doit être fourni à l'autre partie avant l'audience.
S'il n'a pas fourni le résumé prévu au paragraphe (3), l'expert ne peut témoigner à l'audience qu'avec le consentement du comité d'audience.
Examen portant sur d'autres questions
Le comité d'audience peut examiner et entendre d'autres questions soulevées dans le cadre de l'instance relativement à la conduite du membre faisant l'objet de l'enquête. Dans ce cas, il fait part de son intention d'examiner les autres questions et donne au membre la possibilité de préparer une réponse.
L'audience est publique, à moins que le comité d'audience ne soit convaincu :
a) que des questions touchant la sécurité publique puissent être divulguées;
b) que puissent être divulguées à l'audience des questions d'ordre financier, personnel ou autre dont la nature est telle qu'il est préférable dans l'intérêt des personnes visées ou dans l'intérêt public que l'audience ait lieu à huis clos;
c) qu'une audience publique puisse être préjudiciable à des personnes qui sont parties à des poursuites criminelles ou à une action ou à une instance civile;
d) que la sécurité de personnes puisse être compromise.
S'il est convaincu que l'audience doit se tenir à huis clos, le comité d'audience peut, par ordonnance, exclure le public de la totalité ou d'une partie de l'audience et prendre les autres mesures qu'il estime nécessaires afin d'empêcher la communication au public de questions divulguées à l'audience, notamment en interdisant la publication ou la diffusion de ces questions.
Le paragraphe (2) n'a pas pour effet d'empêcher la publication de renseignements que contient le registre et qui sont à la disposition du public.
Exclusion du public pendant la présentation de certaines motions
Le comité d'audience peut, par ordonnance, exclure le public de la partie de l'audience au cours de laquelle est présentée une motion en vue de l'obtention d'une ordonnance que vise le paragraphe (2).
Le comité d'audience peut, par ordonnance, prendre les mesures nécessaires pour empêcher la communication au public de questions divulguées dans les observations relatives à la motion que vise le paragraphe (4), notamment en interdisant la publication ou la diffusion de ces questions.
Le comité d'audience veille à ce que les ordonnances qu'il rend en vertu du présent article et les motifs de celles-ci soient mis à la disposition du public par écrit.
Révision des ordonnances de huis clos
Le comité d'audience peut réviser les ordonnances qu'il a rendues en vertu du paragraphe (2), sur demande ou de sa propre initiative.
Preuve orale et preuve par affidavit
Au cours de l'audience du comité d'audience, la preuve peut être présentée oralement ou par affidavit ou selon les deux modes; toutefois, l'inscription d'un membre ne peut être suspendue ou annulée sur la foi d'une preuve par affidavit seulement.
À l'audience, les témoignages oraux se font sous serment ou affirmation solennelle. Les parties ont le droit de contre-interroger les témoins et de présenter une preuve en défense et en réponse.
Serments et affirmations solennelles
Dans le cadre des enquêtes ou des audiences que prévoit la présente loi, le directeur général et la personne qui assume la présidence du comité d'audience ont le pouvoir de faire prêter serment et de recevoir des affirmations solennelles.
Les personnes, à l'exception des membres faisant l'objet d'une enquête, qui possèdent, selon le comité d'audience, des renseignements sur la plainte ou la question étudiée à l'audience sont des témoins contraignables dans toute poursuite dont est saisi le comité d'audience.
Avis de comparution et de production
Le directeur général peut assigner des témoins à comparaître devant le comité d'audience et les contraindre à y produire des dossiers en leur faisant parvenir un avis en ce sens. L'avis indique la date, l'heure et le lieu de la comparution et les dossiers à produire, le cas échéant.
À la demande écrite du membre, de son avocat ou de son représentant, le directeur général donne les avis dont le membre a besoin en vue de la comparution de témoins ou de la production de dossiers.
Les témoins, à l'exception du membre faisant l'objet de l'enquête, qui ont reçu signification d'un avis de comparution ou d'un avis de production de dossiers en vertu du présent article ont droit à la même indemnité, qui est aussi versée de la même manière, que celle payable aux témoins dans une action intentée devant le tribunal.
Défaut de comparution ou de production
Une poursuite pour outrage au tribunal en matière civile peut être intentée contre les témoins qui, selon le cas :
a) ne se présentent pas devant le comité d'audience après avoir reçu un avis en ce sens;
b) ne produisent pas les dossiers exigés après avoir reçu un avis en ce sens;
c) refusent de prêter serment, de faire une affirmation solennelle ou de répondre aux questions auxquelles le comité d'audience leur ordonne de répondre.
Absence du membre faisant l'objet de l'enquête
Sur preuve de la signification de l'avis d'audience au membre faisant l'objet de l'enquête, le comité d'audience peut :
a) tenir l'audience en l'absence du membre ou de son représentant;
b) donner suite à la question que vise l'audience, statuer sur celle-ci ou en faire rapport, comme si le membre était présent.
DÉCISION DU COMITÉ D'AUDIENCE
Conclusions du comité d'audience
Le comité d'audience prend les mesures que prévoit la présente loi relativement au membre faisant l'objet de l'enquête si, à la fin de l'audience, il conclut que celui-ci :
a) est coupable d'une faute professionnelle;
b) a contrevenu à la présente loi, aux règlements, aux règlements administratifs ou au code de déontologie de l'Ordre;
c) a été déclaré coupable d'une infraction qui a une incidence sur son aptitude à exercer la profession d'infirmière auxiliaire;
d) a fait preuve d'un manque de connaissances, d'habileté ou de jugement dans l'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire;
e) a fait montre d'incapacité ou d'inaptitude à exercer la profession d'infirmière auxiliaire;
f) est atteint d'une affection qui risque de constituer un danger pour le public s'il continue à exercer la profession d'infirmière auxiliaire;
g) est coupable d'une conduite inadmissible de la part d'un membre.
Ordonnances du comité d'audience
S'il arrive à l'une des conclusions énoncées à l'article 42, le comité d'audience peut, par ordonnance :
a) réprimander le membre;
b) suspendre le certificat d'inscription du membre pour une période déterminée;
c) suspendre le certificat d'inscription du membre jusqu'à ce qu'il ait suivi un programme d'études déterminé ou fait un stage sous surveillance, ou les deux, de façon satisfaisante pour les personnes ou les comités que le comité d'audience peut désigner;
d) accepter, au lieu de la suspension du certificat d'inscription, l'engagement du membre à restreindre son exercice;
e) imposer au membre des conditions relativement à son droit d'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire, notamment :
(i) exercer sous surveillance,
(ii) permettre, relativement à l'exercice de la profession, des inspections périodiques par une personne que le comité d'audience désigne à cette fin,
(iii) permettre des vérifications périodiques de ses dossiers,
(iv) faire rapport au Comité d'enquête ou au directeur général sur des questions précises,
(v) ne pas exercer seul;
f) exiger que le membre prouve à la personne ou au comité que le comité d'audience peut désigner qu'un handicap ou une dépendance peut être surmonté ou l'a été et suspendre son certificat d'inscription jusqu'à ce que la personne ou le comité désigné en soit convaincu;
g) exiger que le membre reçoive du counseling ou des traitements;
h) enjoindre au membre de renoncer aux sommes qui lui ont été versées et qui, de l'avis du comité, ne sont pas justifiées ou de rembourser ces sommes en tout ou en partie;
i) annuler le certificat d'inscription du membre.
Afin de rendre une ordonnance en vertu du présent article, le comité d'audience peut être informé des blâmes, des ordres ou des ordonnances dont le membre a déjà fait l'objet ainsi que des circonstances dans lesquelles ces mesures ont été prises.
Le comité d'audience peut rendre les ordonnances complémentaires qui sont pertinentes ou nécessaires relativement à l'ordonnance que vise le paragraphe (1) ou les autres ordonnances qu'il juge indiquées dans les circonstances. Il peut notamment :
a) ordonner la tenue d'une nouvelle enquête ou d'une enquête plus poussée relativement à des questions;
b) ordonner qu'un comité d'audience entende une plainte sans qu'ait eu lieu une enquête.
Frais – imposition de conditions
S'il rend conditionnel le droit d'exercer d'un membre en vertu de l'alinéa (1)e), le comité d'audience peut aussi ordonner au membre de payer la totalité ou une partie des frais que l'Ordre a engagés afin de s'assurer du respect des conditions.
S'il est convaincu que le membre n'a pas observé une ordonnance rendue en vertu du paragraphe (1), le Conseil peut annuler le certificat d'inscription du membre sans tenir d'autre audience.
Suspension ou annulation du certificat d'inscription
43(6) Le membre dont le certificat d'inscription est suspendu ou annulé à la suite d'une ordonnance rendue en vertu du paragraphe (1) ne peut exercer la profession d'infirmière auxiliaire pendant la période de suspension ou d'annulation.
Le comité d'audience peut, en plus ou au lieu de prendre des mesures relatives à la conduite du membre conformément à l'article 43, ordonner au membre de payer à l'Ordre, dans le délai qu'il fixe :
a) soit la totalité ou une partie des frais de l'enquête, de l'audience et de l'appel;
b) soit une amende maximale de 10 000 $;
c) soit les frais prévus à l'alinéa a) et l'amende prévue à l'alinéa b).
Les frais prévus au paragraphe (1) peuvent notamment comprendre :
a) les frais que l'Ordre a engagés, y compris :
(i) les frais et dépenses des experts, des enquêteurs et des vérificateurs dont les rapports ou les comparutions ont été nécessaires à l'enquête ou à l'audience,
(ii) les indemnités de témoignage et les frais de transport des témoins qui ont dû comparaître à l'audience ainsi que les dépenses raisonnables de ceux-ci,
(iii) les frais relatifs à l'embauche d'un sténographe et à la préparation des transcriptions judiciaires,
(iv) les frais de signification des documents, d'appel interurbain, de télécopie, de messagerie et les autres frais de même nature;
b) les paiements faits aux membres du comité d'audience ou du Comité d'enquête;
c) les frais que l'Ordre a engagés afin de retenir les services d'un avocat pour lui et le comité d'audience, que l'avocat soit ou non un employé de l'Ordre.
Le directeur général peut suspendre immédiatement le certificat d'inscription d'un membre qui est tenu de payer une amende ou des frais ou les deux en vertu du paragraphe (1) ou du paragraphe 43(4) et qui ne le fait pas dans le délai prévu. La suspension demeure en vigueur jusqu'à ce que le paiement soit fait.
L'Ordre peut déposer au tribunal l'ordonnance rendue en vertu du paragraphe (1). Dès son dépôt, l'ordonnance peut être exécutée au même titre qu'un jugement du tribunal.
Dans les 90 jours suivant la fin d'une audience, le comité d'audience rend une décision écrite et motivée au sujet de la question et indique les ordonnances qu'il a rendues.
Communication de la décision au directeur général
Le comité d'audience communique au directeur général :
a) la décision;
b) le dossier de l'instance ainsi que les pièces et les documents.
Dès qu'il reçoit la décision et le dossier, le directeur général en signifie une copie au membre et au plaignant.
Copies des transcriptions judiciaires
Le membre peut examiner le dossier de l'instance dont a été saisi le comité d'audience et a le droit de recevoir une transcription de la preuve orale produite devant le comité sur paiement des frais de production de la copie.
Même si la totalité ou une partie d'une instance prévue à la présente partie a eu lieu à huis clos, l'Ordre peut, après l'expiration du délai d'appel, publier les faits relatifs à la décision et aux ordonnances du comité d'audience. Il peut aussi publier le nom du membre si le comité rend une ordonnance en vertu de l'article 43 ou 44.
APPEL À LA COUR D'APPEL
Les membres à l'égard desquels le comité d'audience a rendu une décision ou une ordonnance en vertu de l'article 42, 43 ou 44 peuvent en appeler devant la Cour d'appel.
L'appel est interjeté dans les 30 jours qui suivent la date de signification, au membre, de la décision du comité d'audience :
a) par le dépôt d'un avis d'appel;
b) par la remise d'une copie de l'avis d'appel au directeur général.
L'appel est fondé sur le dossier de l'audience qu'a tenue le comité d'audience et sur la décision de celui-ci.
Après avoir entendu l'appel, la Cour d'appel peut, selon le cas :
a) rendre les décisions ou les ordonnances qui, à son avis, auraient dû être rendues;
b) annuler, modifier ou confirmer la totalité ou une partie de la décision du comité d'audience;
c) renvoyer la question au comité d'audience pour qu'il l'étudie de nouveau conformément aux directives qu'elle donne.
La décision et les ordonnances du comité d'audience restent en vigueur pendant l'appel, sauf si la Cour d'appel en ordonne la suspension, sur requête.
RÉTABLISSEMENT
Le Conseil peut ordonner au directeur général d'inscrire de nouveau le nom d'une personne dont le certificat d'inscription a été annulé et qui fait une demande en ce sens. Le Conseil peut toutefois assujettir l'inscription à des conditions et peut également ordonner à la personne de payer les frais découlant, le cas échéant, de l'imposition des conditions.
RÈGLEMENTS, RÈGLEMENTS ADMINISTRATIFS ET CODE DE DÉONTOLOGIE
Le Conseil peut, par règlement :
a) prendre des mesures concernant l'inscription en vertu de la partie 4, y compris établir les exigences s'appliquant à l'inscription, au renouvellement d'inscription et au rétablissement d'inscription que les candidats doivent respecter, notamment en matière de qualification et d'expérience;
b) prendre des mesures concernant la création, le contenu et la mise à jour des registres que vise l'article 7 et, pour l'application de l'alinéa 7(3)d), concernant la désignation des renseignements des registres qui peuvent être rendus publics;
c) prendre des mesures concernant l'annulation du certificat d'inscription des membres pour non-paiement des droits et le rétablissement de leur inscription lorsque les droits sont payés;
d) définir les domaines généraux ou spécialisés de l'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire, notamment par des exigences en matière de scolarité et d'expérience;
e) prendre des mesures concernant les normes s'appliquant à l'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire;
f) régir la description des qualifications ou de la profession des membres et interdire l'utilisation de termes, de titres ou de désignations qui, selon l'Ordre, visent à induire le public en erreur;
g) prendre des mesures concernant les programmes de recyclage professionnel;
h) exiger que les membres souscrivent une assurance responsabilité professionnelle et régir la couverture d'assurance;
i) prendre des mesures concernant les normes s'appliquant aux programmes de formation d'infirmières auxiliaires, y compris les programmes de réintégration, les programmes de formation permanente et les programmes supérieurs de formation d'infirmières auxiliaires.
Avant de prendre un règlement en vertu du paragraphe (1), le Conseil :
a) remet une copie du projet de règlement aux membres afin qu'ils l'examinent et fassent part de leurs commentaires;
b) examine et prend en considération les commentaires reçus.
Les règlements que prend le Conseil en vertu du paragraphe (1) n'entrent en vigueur que lorsqu'ils sont approuvés par le lieutenant-gouverneur en conseil.
Le Conseil peut, par règlement administratif :
a) gérer l'Ordre et ses activités;
b) prendre des mesures concernant la convocation et la tenue des assemblées de l'Ordre et des réunions du Conseil;
c) prendre des mesures concernant la nomination et l'élection de ses membres et des dirigeants de l'Ordre et concernant leur nombre, la marche à suivre pour combler les vacances au sein du Conseil ainsi que la nomination des membres d'office du Conseil et établir le mandat ainsi que les attributions des membres, des dirigeants et des membres d'office;
d) prévoir le mode d'élection de ses membres;
e) prévoir la division de la province en districts et établir le nombre de membres du Conseil qui doivent être élus dans chacun de ces districts;
f) établir des catégories de membres et régir les droits, les privilèges et les obligations de chaque catégorie;
g) régir le quorum des assemblées de l'Ordre et des réunions du Conseil;
h) régir le fonctionnement, les règles de procédure et le quorum du Comité d'enquête et du Comité de discipline, la nomination des membres intérimaires et d'office, la marche à suivre pour combler les vacances ainsi que le mandat et les attributions des membres d'office;
i) fixer la rémunération, les allocations et le remboursement des dépenses auxquels ont droit, en raison de leur participation aux travaux de l'Ordre, les membres du Conseil ou des comités constitués en vertu de la présente loi, des règlements ou des règlements administratifs;
j) fixer les droits que les membres et les candidats à l'inscription sont tenus de verser pour leur inscription et le renouvellement de leur inscription ou établir le mode de détermination de ces droits;
k) fixer les droits ayant trait à l'inscription, y compris les droits administratifs, que les membres et les candidats à l'inscription sont tenus de verser ou établir le mode de détermination de ces droits;
l) prendre des mesures concernant les scrutins sur les questions relatives à l'Ordre, notamment les scrutins par la poste;
m) régir la constitution, le fonctionnement et les règles de procédure des comités, la nomination et la destitution de leurs membres, de leurs membres d'office et de leurs membres intérimaires ainsi que la marche à suivre pour combler les vacances qui surviennent en leur sein;
n) prendre des mesures concernant la nomination et la rémunération des dirigeants et des autres employés de l'Ordre et établir leurs attributions;
o) prendre des mesures concernant la révision des règlements et des règlements administratifs par les membres;
p) autoriser le Conseil ou le directeur général à prescrire un certificat d'inscription et les autres formules ou documents qui peuvent être exigés pour l'application de la présente loi, des règlements ou des règlements administratifs.
Avant de prendre un règlement administratif en vertu du paragraphe (1), le Conseil :
a) remet une copie du projet de règlement administratif aux membres afin qu'ils l'examinent et fassent part de leurs commentaires;
b) examine et prend en considération les commentaires reçus.
Les règlements administratifs pris en vertu de l'alinéa (1)c), d), e) ou j) ne sont valides que jusqu'à l'assemblée générale ou extraordinaire suivante de l'Ordre et cessent d'avoir effet à moins qu'ils ne soient ratifiés ou modifiés par une majorité des membres qui sont présents à l'assemblée et qui y votent.
L'Ordre peut, par résolution adoptée à une assemblée générale, adopter un code de déontologie régissant la conduite de ses membres.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
VÉRIFICATEURS
Le Conseil peut nommer des vérificateurs pour l'application de la présente loi, des règlements et des règlements administratifs.
Examen de l'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire
Le vérificateur peut examiner la façon dont un membre exerce sa profession et fait rapport de ses conclusions au directeur général à la fin de son examen.
Visite des lieux et examen des dossiers
Pour l'application de la présente loi et des règlements, un vérificateur peut, à des heures convenables et, lorsqu'on le lui demande, sur présentation de la carte d'identité que lui a délivrée le Conseil :
a) procéder, sans mandat, à la visite du bureau d'un membre et faire les inspections raisonnablement nécessaires pour s'assurer du respect de la présente loi et des règlements;
b) exiger que le membre produise les dossiers qu'il estime nécessaires pour l'application de la présente loi et des règlements;
c) examiner et, en contrepartie d'un reçu, enlever les dossiers ou les choses utiles à l'inspection pour en faire des copies ou en tirer des extraits;
d) enlever des substances et des choses à des fins d'examen ou d'analyse en contrepartie d'un reçu.
Les copies des dossiers qui sont faites en vertu de l'alinéa (1)c) et que le vérificateur certifie être des copies conformes sont, sauf preuve contraire, admissibles en preuve dans les instances ou les poursuites et font foi du dossier initial et de son contenu.
Entrée autorisée par ordonnance
Un juge de paix peut à tout moment et, au besoin, sur présentation d'une requête sans préavis, rendre une ordonnance autorisant un vérificateur et les autres personnes qui y sont nommées, accompagnés des agents de la paix auxquels il est fait appel, à pénétrer dans un lieu, notamment un bâtiment ou un véhicule, et à prendre les mesures prévues au paragraphe (1) s'il est convaincu, par suite d'une dénonciation faite sous serment, qu'il existe des motifs raisonnables de croire que le vérificateur doit le faire pour l'application de la présente loi ou des règlements et que, selon le cas :
a) un effort sérieux, mais vain, a été fait pour pénétrer dans le lieu sans recours à la force;
b) il existe des motifs raisonnables de croire que l'entrée aurait été refusée en l'absence d'un mandat.
Il est interdit d'entraver l'action d'un vérificateur ou de lui cacher ou de détruire des dossiers, des documents, des substances ou des choses utiles à la vérification.
SIGNIFICATION DES DOCUMENTS
Les avis, les ordonnances et les autres documents que prévoient la présente loi ou les règlements sont réputés remis ou signifiés s'ils sont, selon le cas :
a) remis à personne;
b) envoyés par courrier recommandé ou par un autre mode de signification permettant à l'expéditeur d'avoir une preuve de réception, à la dernière adresse du destinataire qui figure dans les dossiers de l'Ordre.
Les avis, les ordonnances et les autres documents envoyés par courrier recommandé sont réputés être donnés ou signifiés cinq jours après la date de leur envoi.
CERTIFICAT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL
Certificat du directeur général
Sauf preuve contraire, est admissible en preuve devant tous les tribunaux et fait foi de son contenu, sans qu'il soit nécessaire de prouver l'authenticité de la signature qui y est apposée ou la qualité officielle du signataire, le certificat censé signé par le directeur général dans lequel il est déclaré qu'une personne qui y est nommée était ou n'était pas, à une date précise ou pendant une période déterminée :
a) un membre de l'Ordre;
b) un dirigeant, un enquêteur ou un vérificateur de l'Ordre ou un membre du Conseil ou d'un comité constitué en vertu de la présente loi, des règlements ou des règlements administratifs.
PREUVE DE LA CONDAMNATION
Dans le cadre des instances que vise la présente loi, une copie conforme de la condamnation d'une personne à l'égard d'un crime ou d'une infraction au Code criminel (Canada), à toute autre loi ou à tout règlement constitue une preuve concluante que la personne a perpétré le crime ou l'infraction, sauf s'il est prouvé que la condamnation a été rejetée ou annulée. La copie porte le sceau du tribunal, la signature du juge ayant prononcé la condamnation ou la signature du greffier de la Cour provinciale.
INFRACTIONS
Quiconque contrevient à la présente loi ou aux règlements, à l'exception de l'article 63 de la présente loi, commet une infraction et encourt, sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire :
a) dans le cas d'une première infraction, une amende maximale de 5 000 $;
b) en cas de récidive, une amende maximale de 15 000 $.
Quiconque contrevient à l'article 63 commet une infraction et encourt, sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire, une amende maximale de 50 000 $.
Quiconque, par affirmation ou déclaration fausse ou frauduleuse, verbale ou écrite, obtient ou tente d'obtenir son inscription à titre de membre de l'Ordre en vertu de la présente loi, ou aide sciemment à l'accomplissement d'un tel acte commet une infraction et encourt, sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire, une amende maximale de 10 000 $.
Infraction commise par un employeur
L'employeur qui permet sciemment à un membre travaillant pour lui de ne pas respecter les conditions de son certificat d'inscription commet une infraction et encourt, sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire, une amende maximale de 10 000 $.
Les poursuites visées par le présent article se prescrivent par deux ans à compter de la date de la perpétration de l'infraction présumée.
Poursuite intentée relativement à une infraction
Toute personne peut agir à titre de poursuivant ou de plaignant dans le cadre d'une poursuite intentée relativement à une infraction que vise la présente loi. Le gouvernement peut verser au poursuivant la partie du montant de l'amende recouvré qu'il juge indiquée, aux fins du paiement des frais de la poursuite.
L'Ordre peut, s'il est le poursuivant relativement à une infraction que vise la présente loi, demander la suspension de l'instance, et le tribunal accède à sa demande.
Acte unique d'exercice illégal
Dans une poursuite engagée dans le cadre de la présente loi, il suffit de prouver que le prévenu a fait ou commis un seul acte d'exercice illégal ou qu'il a commis une seule fois l'un des actes qu'interdit la présente loi.
IMMUNITÉ
L'Ordre, le Conseil, le directeur général, les enquêteurs, les vérificateurs, les membres d'un comité constitué sous le régime de la présente loi, des règlements ou des règlements administratifs ainsi que les employés, les dirigeants et les personnes qui agissent selon les directives de ces personnes bénéficient de l'immunité pour les actes accomplis de bonne foi ou les omissions commises non intentionnellement dans l'exercice effectif ou censé tel de leurs attributions en vertu de la présente loi, des règlements ou des règlements administratifs.
Les poursuites pour négligence ou faute professionnelle découlant des services professionnels qu'un membre a demandés ou rendus se prescrivent par deux ans après la fin de la fourniture des services en question.
CONFIDENTIALITÉ DES RENSEIGNEMENTS
Confidentialité des renseignements
Les personnes qui travaillent à l'application de la présente loi ou qui sont nommées ou dont les services sont retenus à cette fin ainsi que les membres du Conseil ou d'un de ses comités sont tenus au secret à l'égard des renseignements dont ils prennent connaissance dans l'exercice de leurs fonctions et ne peuvent divulguer ces renseignements sauf, selon le cas :
a) dans la mesure où le public a accès aux renseignements en vertu de la présente loi;
b) en ce qui a trait à l'application de la présente loi, notamment l'inscription des membres, les plaintes concernant des membres, les allégations d'incapacité, d'inaptitude ou d'incompétence des membres ou de faute professionnelle de leur part ou en ce qui a trait à la direction de la profession;
c) à un organisme qui régit l'exercice d'une profession de la santé conformément à une loi de l'Assemblée législative, dans la mesure où ces renseignements lui sont nécessaires pour exécuter son mandat en vertu de la présente loi;
d) à un organisme qui régit l'exercice de la profession d'infirmière auxiliaire dans un autre ressort que le Manitoba.
INJONCTION
Le tribunal peut, sur requête du Conseil, accorder une injonction interdisant à une personne d'accomplir des actes qui contreviennent à la partie 2, même si d'autres peines peuvent être imposées en vertu de la présente loi relativement aux infractions en question.
OBLIGATION DE SIGNALER CERTAINES SITUATIONS
Obligation de signaler certaines situations
Les membres qui croient qu'un membre a une maladie ou un trouble physique ou mental dont la nature ou la gravité est telle que le membre en question n'est plus apte à exercer ou que l'exercice du membre devrait être restreint en informent le directeur général et indiquent les motifs de leur conviction.
Immunité en matière de divulgation
Les membres qui divulguent des renseignements en vertu du paragraphe (1) bénéficient de l'immunité contre toute poursuite, à moins qu'il ne soit prouvé que la divulgation a été faite par malveillance.
RESPONSABILITÉ DE L'EMPLOYEUR
Nul ne peut sciemment employer ou continuer à employer une personne afin qu'elle exerce la profession d'infirmière auxiliaire à moins que cette personne ne soit une infirmière auxiliaire ou une infirmière auxiliaire diplômée inscrite en vertu de la présente loi.
Toute personne qui emploie des infirmières auxiliaires examine annuellement la validité de leur inscription.
Obligation de signaler les fautes professionnelles
Les employeurs qui congédient une infirmière auxiliaire pour faute professionnelle, incompétence ou incapacité en font rapidement rapport au directeur général et transmettent une copie du rapport à l'infirmière auxiliaire.
Lorsqu'il reçoit un rapport de l'employeur, le directeur général peut renvoyer la question au Comité d'enquête.
RAPPORT ANNUEL
L'Ordre dépose son rapport annuel auprès du ministre dans les quatre mois qui suivent la fin de son exercice.
Le rapport contient les renseignements précisés plus bas pour l'année qu'il vise :
a) une description de l'organisation de l'Ordre, y compris ses comités et leurs attributions;
b) le nom des membres du Conseil et des comités;
c) une copie des règlements administratifs et de leurs modifications, le cas échéant;
d) le nombre des demandes d'inscription qui ont été reçues et le nombre des demandes acceptées et rejetées;
e) le nombre des plaintes reçues et leur règlement;
f) le nombre des membres qui ont fait l'objet de mesures disciplinaires, les motifs de ces mesures et les sanctions imposées;
g) le nombre des vérifications concernant l'exercice de la profession qui ont été effectuées et leurs résultats;
h) les méthodes utilisées pour que soit assuré le recyclage professionnel des membres;
i) le rapport financier des activités de l'Ordre;
j) les autres renseignements que le ministre exige.
DISPOSITIONS TRANSITOIRES, ABROGATION ET ENTRÉE EN VIGUEUR
Pour l'application du présent article, « ancienne loi » s'entend de la Loi sur les infirmières auxiliaires, c. P100 des L.R.M. 1987.
Les personnes qui sont des membres sous le régime de l'ancienne loi à la date d'entrée en vigueur de la présente loi sont réputées inscrites à titre de membres en vertu de celle-ci.
Tout certificat annuel délivré sous le régime de l'ancienne loi à une personne ayant le droit de faire inscrire son nom au registre des infirmières auxiliaires en exercice en vertu de la présente loi est réputé être un certificat d'inscription délivré en vertu de la présente loi, valide pour la période indiquée au certificat et assujetti aux conditions qui y figurent.
Les demandes d'inscription présentées sous le régime de l'ancienne loi qui n'ont pas été réglées avant l'entrée en vigueur de la présente loi sont réglées en vertu de celle-ci.
Les membres du conseil d'administration et les dirigeants de l'Association en poste sous le régime de l'ancienne loi sont réputés être les membres du Conseil et les dirigeants de l'Ordre en vertu de la présente loi et sont réputés élus ou nommés pour le même mandat et exercer les mêmes attributions.
Plaintes traitées sous le régime de la présente loi
Les plaintes qui ont été déposées ou les enquêtes qui ont été entamées sous le régime de l'ancienne loi mais qui n'ont pas fait l'objet d'un renvoi au Comité de discipline avant l'entrée en vigueur de la présente loi sont traitées en vertu de celle-ci.
Questions réglées sous le régime de l'ancienne loi
Les questions qui ont été renvoyées au Comité de discipline avant l'entrée en vigueur de la présente loi sont réglées en vertu de l'ancienne loi comme si la présente loi n'était pas entrée en vigueur.
La Loi sur les infirmières auxiliaires, c. P100 des L.R.M. 1987, est abrogée.
La présente loi constitue le chapitre L125 de la Codification permanente des lois du Manitoba.
La présente loi entre en vigueur à la date fixée par proclamation.